Eglise Saint André

Rue du Centre
B-4990 LIERNEUX

Site Internet
http://www.lierneux.be

Description

La tour massive est en souvenir à l’église précédente, sans doute romane, et à son couronnement bulbeux, classé en 1934.

L’église actuelle, de style néo-roman, est construite en moellons d’arkose et en calcaire. L’ancienne a été rasée lors de l’offensive de la Bataille des Ardennes, et fut reconstruite au début des années 60’. La consécration aura lieu en 1961.

Le cimetière emmuraillé dont l’accès se faisait par un portail exceptionnel a malheureusement disparu.

En 1763, la tour, avec l’horloge et les cloches, est violement foudroyée et nécessite d’être reconstruite, n’étant plus que cendres... Pour l’anecdote, le curé Dupont venait tout juste d’acheter des orgues pour lesquels il devait encore trouver l’argent pour les payer... pauvre de lui !

L’église devint trop petite et trop délabrée aux alentours de 1837, et on décide donc d’agrandir la nef, pour lui apporter aussi la lumière qu’elle manquait.

1942, l’église est dans un grand délabrement et menace de s’écrouler. Pendant 19 ans, les messes se feront au Cercle Saint André, l’actuelle salle de jeunesse. Ce qui reste de l’église sera détruit lors des bombardements de 1944. La tour millénaire est éventrée comme l’est son territoire ravagé. Le mobilier resté en partie à l’intérieur sera perdu à jamais.

La démolition s’impose, en 1946, aussi bien pour l’édifice que le cimetière emmuraillé, dont l’accès faisait par un portail exceptionnel malheureusement disparu la même année que le reste (pourtant écroulé depuis 1913)

Les fonts baptismaux sont en calcaire du XVIe siècle.

L’autel de la chapelle de semaine est flanqué des dalles funéraires armoriées des curés Gerkinet (U1758) et Dupont (U1788). Elles sont réalisées en schiste ardoisier de Recht.

Dans les chapelles secondaires reposent les châsses en argent de Saint-Symètre et de Saint-André, réalisées respectivement au XIIe et XVIIe siècle. la première fit l’objet d’un inventaire en 1185, confirmant plusieurs Saints dans le réceptacle, tandis que celui de la fin du XXe siècle exposa des textiles en soie orientale datant du VIIe au XIIe siècle.

Si Saint-Symètre est si étroitement lié à la paroisse de Lierneux, c’est parce que certains auteurs ont fait naitre ce martyr de Rome (159) en ce lieu. Les reliques auraient été offertes à Lierneux au VIIe siècle par le fondateur de l’église, l’évêque Babolin, abbé de Stavelot. D’autres sources renseignent d’avantage l’origine des reliques : elles auraient été transférées de Rome à Stavelot, avant de d’arriver en possession de Lierneux. Une inscription sur pierre dans une église romaine, datant de 848, ordonnée par le pape Léon IV, relate le déplacement des reliques de Symmetrius et autres martyrs vers nos contrées.

À partir de 1071, les habitants de Lierneux et d’Ottré se rendaient en procession à Stavelot chaque année le 9 mai, accompagnés de la châsse de Saint-Symètre. Ce déplacement était un moyen de reconnaitre la dépendance de Lierneux à Stavelot. Il existe même un écrit de 1578 du curé de Lierneux, Henry de Nouville alias d’Huart (Famille seigneuriale de Lierneux), informant au Prieur de Stavelot qu’il était impossible de se rendre à Stavelot à cause du temps et des dangers sur la route (banditisme). 


Période et horaire d'ouverture

Toute l'année


Langues parlées : Français


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